Rester dans la moyenne ou en sortir ?

« ’Moyen’  c’est la crème de la couche inférieure, le meilleur du pire, le fond de la partie supérieure et le pire du meilleur » nous dit John C. Maxwell dans Les 15 lois de la croissance. John C. Maxwell

Quelle définition préférez-vous ? Peu importe laquelle vous choisissez car elles veulent toutes dire la même chose.

Qu’est-ce qui nous retient donc de débrider notre imagination et d’oser penser qu’une carrière plus épanouissante est possible ? Qu’une meilleure vie de famille est possible ? Qu’une meilleure relation de couple est atteignable ? Qu’un meilleur service peut être offert ? Nous avons souvent des réticences à oser rêver à des choses plus grandes, plus belles, plus extraordinaires. Nous sommes presque gênées par l’audace de nos pensées secrètes, alors nous avons appris à nous autocensurer. Pourquoi en est-il ainsi ? Plusieurs raisons pourraient l’expliquer.

Nos ambitions sont limitées par notre peur de ne pas réussir, alors on se contente de se fixer des objectifs simples, atteignables et peu ambitieux.

On ressent inconsciemment la pression de se conformer à certaines normes ou aux attentes de nos pairs, de notre famille, de notre milieu de travail ou de notre communauté. Et rester dans la moyenne nous donne l’assurance de nous intégrer dans le groupe, de ne pas nous démarquer, surtout quand on évolue dans un environnement où l’individualité est peut valorisée et où le fait d’être comme tout le monde est plutôt un signe de stabilité et de sagesse. Ce type d’environnement nous décourage de viser l’excellence ou l’extraordinaire.

On manque de confiance en nos capacités. Et si en plus nous avons une faible estime personnelle, le chemin est court pour être convaincue que nous n’avons pas ce qu’il faut pour atteindre des objectifs plus ambitieux. Cette perception nous conduit à nous contenter d’être dans la moyenne en entretenant cette petite pensée rassurante que nous connaissons si bien : « Ce n’est pas si pire. »

On peut également se retrouver à stagner dans la moyenne quand la vision de ce que nous souhaitons réaliser n’est pas suffisamment claire. Alors nous naviguons au jour le jour, sans but précis, en acceptant simplement ce qui vient sans chercher à s’améliorer ou à se surpasser car on n’a tout simplement pas d’objectif à atteindre.  

Et puis, nous pouvons nous l’avouer, la routine nous apporte un confort qui nous donne un sentiment de sécurité, et se lancer à la poursuite d’une aspiration nous demanderait de bousculer notre routine et de sortir de notre zone de confort. Alors nous allons souvent préférer rester dans ce que nous connaissons, même si cela signifie nous contenter d’être dans la moyenne.

La surcharge quotidienne, l’épuisement et le stress que nous devons déjà gérer au quotidien sur le plan professionnel ou personnel peuvent aussi nous décourager de nous lancer dans de nouvelles réalisations. Quand on est fatiguée mentalement ou physiquement, il est plus tentant de se contenter de la moyenne plutôt que de s’engager dans des efforts supplémentaires pour réaliser un nouveau projet, aussi cher soit-il à notre cœur.

En conclusion, on se retrouve dans la moyenne pour différentes raisons bien compréhensibles. Mais si on veut éviter d’avoir des regrets amers dans quelques années, il est temps de faire un soubresaut et de nous permettre de viser quelque chose de plus haut, de plus beau, de plus épanouissant, de plus valorisant.

Et cela commence par oser rêver.

« Être moyen, c’est être oublié une fois que vous n’êtes plus de ce monde. Les personnes qui ont réussi laissent derrière elles leurs contributions. On se rappelle de celles qui ont échoué parce qu’elles ont essayé. Mais la personne « moyenne » c’est-à-dire la majorité silencieuse, est tout simplement oubliée. »
– John C. Maxwell

Note : 1 sur 5.

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